lundi 25 février 2013

QUAND ON VEUT FAIRE PASSER LE TRAM OU CE N'EST PAS POSSIBLE






Le tramway de Clermont-Ferrand, s’il est une aubaine pour beaucoup de gens, peut devenir un enfer pour d’autres.
Témoin cette famille vivant rue de la Gantière. Ses membres ont vu, malgré les propos apaisants et les promesses (non tenues) des responsables de la municipalité et de la T2C :
. la ligne de tramway passer à cinq ou six mètres de leur cuisine et ce, afin d’éviter de prendre quelques places au parking d’un grand magasin proche (1)
. leur propriété coupée, l’entrée et la sortie, menant à dix-neuf garages qu’ils louent, transformées en dangereux parcours du combattant. Cette situation est abracadabrante à un point qu’il s’avère impossible à un locataire de faire venir un camion pour déménager ce qu’il a entreposé dans son garage.
Si cette famille veut faire crépir le mur des garages, côté tramway, il n’y a plus de place pour dresser un échafaudage.
Dans la maison, ces Clermontois doivent subir, de cinq heures du matin à minuit, voire une heure du matin, le bruit des rames lancées à 60 kilomètres à l’heure, plus les coups de klaxon du conducteur, avant une intersection proche, à cause d’un angle mort.
La nuit, la balayeuse ou de la voiture de surveillance du tram passent. Quand ce n’est pas le bruit de la première qui les réveille, c’est le gyrophare de la seconde qui s’en charge.
Dans la rue, devant leur maison, des feux ont été installés aux intersections avec la ligne du tramway. S’ajoutent donc aux bruits précédemment cités, ceux des voitures qui freinent, redémarrent et traversent les rails.
Est-ce tout ? Que nenni ! La voie du tram, la nuit, devient une rue sur laquelle roulent cyclistes et motos. Et le week-end, quelques braillards éméchés, revenant tardivement d’un bar voisin, apportent l’ultime nuisance.
Ainsi non seulement cette famille vit, journellement, un véritable calvaire, mais elle connaît un manque à gagner certain, car leurs garages ne se louent plus guère ou à bas prix, quant à la valeur de leur maison …
Tout cela s’est fait dans le plus parfait mépris de la part de nos élus. Le maire sortant de Clermont-Ferrand, celui qui parle beaucoup de solidarité, sollicité plusieurs fois par le chef de famille, interpellé par les conseillers municipaux d’opposition Nicole Barbin et Jean-Pierre Brenas, n’a jamais daigné venir sur place rencontrer ces gens qui souffrent. Histoire douloureuse, certes, mais significative de l’état d’esprit de la majorité sortante !
Les membres de la liste « L’Avenir à Grande Vitesse »
(1) on peut se demander si, la distance entre les voies du tramway et la chaussée côté maison est conforme aux règles de sécurité pour les voyageurs.

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