mardi 17 décembre 2013

Le tram vu coté traminots

Nous avions bien notre petite idée. Cela nous a été clairement confirmé par une personne de la RATP. Malgré la fameuse prime, coté personnel le tram comme on dit ce n'est pas la joie !!


                               Vu de l' UNSA : cliquer

lundi 29 avril 2013

L'effet d'image : nous ne sommes pas les seuls






Ce blog (cliquer) démonte exactement ce qui se passe pour le t1. C'est exactement ce que nous dénonçons sous le titre "effet d'image". 



lundi 25 février 2013

QUAND ON VEUT FAIRE PASSER LE TRAM OU CE N'EST PAS POSSIBLE






Le tramway de Clermont-Ferrand, s’il est une aubaine pour beaucoup de gens, peut devenir un enfer pour d’autres.
Témoin cette famille vivant rue de la Gantière. Ses membres ont vu, malgré les propos apaisants et les promesses (non tenues) des responsables de la municipalité et de la T2C :
. la ligne de tramway passer à cinq ou six mètres de leur cuisine et ce, afin d’éviter de prendre quelques places au parking d’un grand magasin proche (1)
. leur propriété coupée, l’entrée et la sortie, menant à dix-neuf garages qu’ils louent, transformées en dangereux parcours du combattant. Cette situation est abracadabrante à un point qu’il s’avère impossible à un locataire de faire venir un camion pour déménager ce qu’il a entreposé dans son garage.
Si cette famille veut faire crépir le mur des garages, côté tramway, il n’y a plus de place pour dresser un échafaudage.
Dans la maison, ces Clermontois doivent subir, de cinq heures du matin à minuit, voire une heure du matin, le bruit des rames lancées à 60 kilomètres à l’heure, plus les coups de klaxon du conducteur, avant une intersection proche, à cause d’un angle mort.
La nuit, la balayeuse ou de la voiture de surveillance du tram passent. Quand ce n’est pas le bruit de la première qui les réveille, c’est le gyrophare de la seconde qui s’en charge.
Dans la rue, devant leur maison, des feux ont été installés aux intersections avec la ligne du tramway. S’ajoutent donc aux bruits précédemment cités, ceux des voitures qui freinent, redémarrent et traversent les rails.
Est-ce tout ? Que nenni ! La voie du tram, la nuit, devient une rue sur laquelle roulent cyclistes et motos. Et le week-end, quelques braillards éméchés, revenant tardivement d’un bar voisin, apportent l’ultime nuisance.
Ainsi non seulement cette famille vit, journellement, un véritable calvaire, mais elle connaît un manque à gagner certain, car leurs garages ne se louent plus guère ou à bas prix, quant à la valeur de leur maison …
Tout cela s’est fait dans le plus parfait mépris de la part de nos élus. Le maire sortant de Clermont-Ferrand, celui qui parle beaucoup de solidarité, sollicité plusieurs fois par le chef de famille, interpellé par les conseillers municipaux d’opposition Nicole Barbin et Jean-Pierre Brenas, n’a jamais daigné venir sur place rencontrer ces gens qui souffrent. Histoire douloureuse, certes, mais significative de l’état d’esprit de la majorité sortante !
Les membres de la liste « L’Avenir à Grande Vitesse »
(1) on peut se demander si, la distance entre les voies du tramway et la chaussée côté maison est conforme aux règles de sécurité pour les voyageurs.

lundi 18 février 2013


Depuis quelques semaines, la municipalité fait la publicité de son projet d’éco-quartier, censé remodeler 200 hectares dans les hauts de Montreuil (près d’un quart de la Ville). Ces quartiers connaissent de réels problèmes d’insalubrité, de manque d’accessibilité aux transports en commun et aux services publics. Mais le projet mégalomaniaque porté par Dominique Voynet, dans l’esprit du projet « cœur de ville » de l’ancienne municipalité de J.-P. Brard (apparenté PCF), a été concocté dans un petit cercle fermé.
Une plaquette publicitaire tirée à 40000 exemplaire et distribuée dans tous les foyers montreuillois vante "les hauts de Montreuil", un éco-quartier censé "résorber la fracture et les inégalités". Des chiffres clés sont donnés : 200 hectares (1/5ème de Montreuil ; 5 stations de Tramway (T1), 2 stations de métro (L11) ; 3000 logements à l'horizon 2020 ; 250000 m 2 / 6000 emplois ; 75000 m2 d'équipements ; 21 hectares d'anciennes terres agricoles protégées pour le projet agriculturel des murs à pêches ; 2 km h'autoroute démolie, remplacée par une avenue acceuillant le tramway. Des projets sont annoncés : 3 groupes scolaires et 3 crèches, un éco-pôle déchets et un parc aquatique.
Ce que ne fait pas Voynet, c'est de restituer les projets à ceux qui les ont portés et qui vont les mettre en oeuvre. Ainsi le passage du Tramway n'est pas du ressort de la commune et la démolition de la voie d'autoroute pour le permettre était déjà prévue à l'origine. Le projet des murs à pêche est porté par les associations montreuilloises comme "Montreuil environnement", "l'association des murs à pêche", "le sens de l'humus" et d'autres encore. Une partie de ce site est classé en tant que patrimoine. C'est une zone où des murs ont en plâtre ont été construit avec le gypse des carrières de Montreuil, permettant d'accumuler la chaleur et favorisant la culture des pêches et du maraîchage. Ces pêches étaient réputées et on dit qu'elles étaient présentes sur la table de Louis XIV. L'association des murs à pêche annonce que l'emprise actuelle de ce site est de 35 hectares, même si les zones sont plus ou moins bien conservées, plus ou moins polluées. 8.5 hectares ont été classés au titre de « site et patrimoine ». Alors, l'annonce par Dominique Voynet d'un espace de 21 hectares est en négatif celle de l’utilisation de 14 hectares de ce site pour les « hauts de Montreuil ». Comment qualifier alors d’éco-quartier, quand il s’agit de détruire un éco-système unique ? Comment circonscrire le projet agriculturel à un espace de 21 hectares avant même d’avoir défini un contenu et un projet ? Cette annonce sonne le glas des espoirs de ces associations et des militants qui avaient cru dans le changement de municipalité. A ce propos, vous pouvez lire l’article très intéressant de Fabrice Nicolino sur son blog « Madame Voynet et la nouvelle Bibliothèque François Mitterrand ».
Dans cette même plaquette, Dominique Voynet annonce le lancement de la consultation, mais elle oublie de présenter les choix déjà effectués : augmentation de la population, densification, création de ZAC (zone d’aménagement concerté) et la mise en place de partenariats public-privé pour porter le projet. On parle ainsi de la mise en place d’un aspirateur à ordure, technique maîtrisée par une seule multinationale qui en aurait la gestion pour une très longue période. Ce n’est pas sans rappeler le gestion par le privé de l’eau : une entreprise (Véolia) gère l’eau avec une délégation de service public. Le prix de l’eau est plus élevé, ce qui permet aux collectivités territoriales donneuses d’ordre (les municipalités adhérentes au Syndicat des Eaux d’Ile de France, SEDIF) de récupérer une partie des sommes soit sous forme de reversement, soit sous forme d’équipements collectifs. Une façon de financer des projets sans augmenter les impôts, mais en faisant supporter le coût sur la population d’une façon indirecte.
Ainsi la majorité municipale (réduite aux seuls soutiens de Dominique Voynet depuis le divorce avec les socialiste dissidents) livre à quelques multinationales un cinquième du territoire montreuillois. Elle met la population devant le fait accompli en lançant, avant toute concertation, les consultations auprès des entreprises. Empiétant allègrement sur les murs à pêches, la dimension écologique du projet est d’ailleurs tout à fait discutable.
Ce nouveau projet, laissant libre cours aux appétits privés, provoquera immanquablement une spéculation, une hausse des loyers et accélérera la relégation des populations les plus défavorisées vers les banlieues éloignées.

dimanche 3 février 2013

LE MAIRE DE NOISY S'EXPRIME SANS EQUIVOQUE SUR LE TRAMWAY T1

Lors des cérémonies de vœux Laurent Rivoire a exprimé clairement son opposition au passage du tramway T1 rue Jean Jaurès. Voir la vidéo diffusé sur le site de la ville  :

http://www.dailymotion.com/video/xx5wuq_noisy-le-sec-jt-du-30-janvier-2013_news

Cela contredit encore une fois les propos de Dominique Voynet, Maire de Montreuil qui évoque un accord sur la base du projet du STIF.

Il s'était déjà exprimé dans ce sens lors du Conseil Municipal du 13 décembre 2012 suite à une question orale de l'un des groupes d'opposition : voir l'extrait du CR ci-dessous concernant la question  et la réponse du Maire.

QUESTION DU GROUPE « ROUGE ET VERTE, LA GAUCHE ENSEMBLE » PORTANT SUR LE
TRAMWAY T1

Monsieur le Maire,

En 2008, nous avons pu constater dans quel état catastrophique vous nous aviez laissé les finances
municipales. Nous nous sommes souvent demandé comment vous auriez assuré l’équilibre budgétaire si
votre mère avait gagné les élections. Vous n’auriez sûrement pas participé à la construction de la
Communauté d’Agglomération Est Ensemble, pourtant aujourd’hui la ville porte ces principaux projets
grâce aux financements de la CAEE, du Conseil Général, de la Région et de l’Etat.
Même si l’image peut sembler sympathique, Noisy-le-Sec n’est pas le petit village gaulois qui se bat seul
contre tous.

Vous avez choisi le jour de l’inauguration du prolongement du tramway T1 à l’ouest pour répéter et
affirmer votre opposition « ferme et définitive » au projet de prolongement de la ligne à l’est.
Comme l’avait fait, en son temps, votre mère, vous vous complaisez dans une situation de blocage
contraire à l’intérêt général, au lieu d’accompagner ce projet particulièrement structurant pour notre ville.
Vous vous arcboutez sur cet aménagement qui aurait pu apporter de nombreuses contreparties aux
Noiséennes et Noiséens ; au lieu d’affabuler et de diaboliser ce projet, il serait préférable d’obtenir les
meilleures garanties pour les riverains et les aménagements qui doivent accompagner ce projet
largement engagé : une nouvelle gare avec des abords sécurisés, la mise en double sens d’un boulevard
Michelet arboré, la réhabilitation du tronçon Gallieni, la création d’aménagements cyclables et de
nouveaux parkings qui pourraient réduire le coût de réalisation du futur conservatoire, …
Rarement un tel projet aura suscité autant d’études. La concertation menée par la Commission nationale
du débat public (CNDP) en 2008 a été qualifiée d’exemplaire.

Pensez, Monsieur le Maire, à cette majorité de citoyens, usagers des transports en commun, personnes
à mobilité réduite, qui attendent la possibilité de se rendre plus aisément, au marché, en mairie, au
Trianon,….

Pour illustrer nos propos, nous ne citerons qu’un court passage de la lettre que vous a adressé, le 16
novembre, Pierre Serne, vice-président chargé des transports et des mobilités à la Région.
«… Je trouve regrettable que vous ayez pu me prêter de tels propos, et surtout, que vous écriviez des
choses que je n’ai jamais dites. J’espère sincèrement qu’il s’agit d’un malentendu et non de
malhonnêteté, et souhaite que vous corrigiez au plus vite les choses… »

En affirmant votre rupture avec les principales collectivités partenaires, vous pénalisez l’ensemble des
Noiséennes et Noiséens qui attendent une attitude responsable de leur Maire et une action guidée par
l’intérêt général.

Monsieur le Maire, nous sommes inquiets de votre positionnement et de votre absence de coopération
avec nos partenaires. Comptez-vous redresser cette situation ? Comment comptez-vous rétablir le climat
de confiance nécessaire à un développement soutenable de Noisy-le-Sec ?


Anne Déo, Pascale Labbé, Gilles Garnier, Mohamed Mechmache, Jean-Paul Burot et Patrick Lascoux

REPONSE DE MONSIEUR LE MAIRE A LA QUESTION ORALE PORTANT SUR LE TRAMWAY T1

Permettez moi de vous dire que votre question est bien hors de propos, car tout simplement vous avez
oublié l’élément le plus IMPORTANT de tout ce dossier, et qui fait que votre démonstration est
particulièrement ratée.
Je vais donc y venir tout en vous précisant que votre commentaire sur les finances de la Ville est tout
aussi à côté de la plaque. Je me félicite que dans notre Budget 2013 évoqué tout à l’heure, nous venions
vous prouver que notre équipe municipale, qui est dans la lignée de l’équipe de 2003 à 2008, sait faire
les choix de gestion dont notre ville à besoin : des dépenses de fonctionnement maîtrisé, des marges de
manoeuvres financières retrouvées, des investissements lancés et réalisés, tout en maîtrisant également
la dette de la Ville.
Tout ce que vos amis au pouvoir n’ont JAMAIS fait, ni avant 2003, ni entre 2008 et 2010.

Vous êtes aussi à côté de la plaque lorsque vous évoquez Est Ensemble, en faisant croire que nous
serions un village gaulois assiégé. Je ne sais pas qui vous raconte tout cela mais votre contact doit se
tromper de Communauté d’Agglomération. Nous avons fait plus que trouver notre place au sein d’Est
Ensemble, nous en sommes des acteurs comme les autres, et qui souvent ont bien plus le sens de la
Communauté que d’autres villes. Mais si votre propos était de souligner que nous sommes assez unique
dans le sens du Bien Commun, de l’esprit communautaire, tout en ayant le souci de notre ville, alors ce
n’est pas une critique que vous auriez du faire, mais bien un hommage à nous rendre. Je vous avoue en
fait très sincèrement que je ne comprends pas du tout votre intervention là-dessus.
Enfin, et j’y viens, il y a bien votre HORS de PROPOS sur le Tramway T1 !

Vous avez oublié la phrase la plus importante de la Lettre à laquelle vous faites allusion et que j’ai
adressée au Président du STIF :

« Un futur passage du T1 par l’ouest noiséen permettrait sans préjudice au reste du projet de conforter
et d’impulser le projet urbain de la Ville sur ce nouveau secteur en devenir. »
C’est ça le plus important, chers collègues, que vous n’avez pas compris ou pas lu. Je suis pour le
Tramway et son prolongement par Noisy, mais dans le secteur de la Ville en devenir. Je ne le veux pas là
où il va entraîner une catastrophe commerciale, économique, en termes de stationnement et de
circulation : c'est-à-dire rue Jean Jaurès.

Quant à l’intérêt général que vous évoquez, c’est bien l’intérêt général que je défends :
Celui des commerçants et des riverains de Jean Jaurès
Celui de tous les Noiséens, en voulant un passage Plaine Ouest.

Ecoutez bien

Le passage du Tramway rue Jean Jaurès aura les conséquences suivantes en termes d’activité et de
dynamique commerciale :
- le passage du tramway entrainera la suppression des étals et des terrasses des commerces (30
commerces seront impactés et le coût du dédommagement n’a jamais été évoqué)
- la municipalité s’est engagée à maintenir un stationnement de qualité (c’était un postulat de base).
Ainsi la suppression de 37 places de stationnement rue Anatole France, ainsi que 17 places sur
l’Avenue Gallieni ne permettrait pas de tenir cet engagement.
- Aucune étude d’impact n’a été faite sur le déballage et remballage pour le marché (2 fois dans la
journée et cela 3 fois par semaine).
En matière d’accessibilité et d’aménagement des rues, le projet actuel amène à souligner plusieurs
différends :
- Rue Jean Jaurès, la plate forme en site banalisée, mais avec séparateur entre les 2 voies de
tramway, sans interruption au niveau des carrefours, entrainerait des reports de circulation
importants sur les rues de Brément, Michelet, ou même Jaurès puisque les voitures ne pourront
plus traverser
- Il y aura suppression des contre-allées devant le bâtiment K (société général), et Carrefour market
- Le changement du sens de circulation proposé dans le boulevard Gambetta et dans la rue Carnot
nous amène à nous interroger sur les impacts pour les riverains,
- Le projet de mise en impasse de la rue Emile Zola n’a pas fait l’objet de réunion de concertation
entre les élus, les riverains et les équipes techniques du STIF. La rue Emile Zola se retrouvera en
cul de sac au sud (côté Romainville) en raison du mur de soutènement de 5 m. de haut proposé, et
donc accessible uniquement par la rue du Plateau, dont la pente est largement au-dessus des
normes handicapées.
- Aucune étude d’impact n’a été réalisée sur la nouvelle circulation globale au sein de Noisy-le-Sec.
- L’élargissement de l’avenue Gallieni remet en cause le maintien des trottoirs et l’accessibilité aux
personnes handicapées.
- Un véhicule empruntant la rue Henri Barbusse depuis la rue Saint-Denis ne pourra pas traverser la
rue Jean Jaurès.

En matière de transport en commun, le tracé actuel n’opère pas de réflexion sur la circulation :

- l’arrêt des pistes cyclables au niveau des stations du Tramway (avenue Gallieni) nous amène à
nous interroger sur la sécurisation des cyclistes,
- le muret initialement prévu au milieu de la chaussée ne permettra pas la traversée des véhicules,
- le nombre de stations de tramway sera nettement inférieur au nombre d’arrêts de bus actuellement
présents. Les personnes à mobilité réduite seront les premières victimes de la suppression de
certains arrêts.
- Enfin, l’absence d’étude sur les expropriations prévues ne tend pas à rassurer les citoyens sur la
méthode, le calendrier et le mode opératoire utilisé. Le montant des expropriations du fait du
passage du Tramway rue Jean Jaurès et rue Anatole France n’a jamais été calculé. Cela
augmentera de façon très significative le coût du projet.

Enfin, la fin de votre intervention évoque le courrier de Monsieur Serne, Vice Président du Conseil
Régional d’Ile-de-France avec des termes plus que désobligeant. Je vais simplement vous lire la réponse
que je lui ai faite :

« Monsieur le Vice-président,
Je fais suite à votre courrier du 16 novembre 2012 dont les termes me surprennent.
En effet, je vous confirme que lors de la réunion à Romainville en septembre 2012 sur le projet de
prolongement de la ligne 11 du métro, et alors que nous évoquions un certain nombre de projets vous
avez clairement indiqué « Faute de moyens, seuls les projets faisant l’unanimité seront maintenus ».
Je dois vous avouer, mais je pense que vous l’aurez remarqué, que de nombreux regard se sont alors
tournés vers moi, compte tenu de mon opposition au passage du tramway par la rue Jean Jaurès.
Dès la fin de la réunion, plusieurs participants sont venus me voir en m’indiquant que vous aviez réouvert
la voie pour un nouveau tracé.
Suite à cette déclaration, j’ai donc adressé un courrier au STIF demandant de réexaminer le dossier du
passage du tramway par la plaine Ouest.
Suite à cette déclaration, j’ai donc adressé un courrier au STIF demandant de réexaminer le dossier du
passage du tramway par la plaine Ouest.
Je dois dire que la réception du dernier dossier du STIF concernant le passage par la rue Jean Jaurès ne
fait que me conforter dans cette position. Il est tout simplement inacceptable et ne répond en rien tant à
mes craintes (bien au contraire) qu’aux conditions posées en 2010 par l’équipe municipale précédente
(PS, verts, PC).
Enfin, je m’étonne de vos propos qui tendent à imposer à un maire le passage d’un mode de transport
lourd sur sa commune, et je réfute bien entendu le terme de malhonnêteté que vous employez à mon
égard. Je vous rappelle que je ne suis pas opposé au tramway en tant que tel. Je suis opposé à son
passage par la rue Jean Jaurès.
Je n’ose imaginer un instant que vous imposerez un parcours contre l’avis du maire, de son équipe
municipale élue en décembre 2010 avec 55% des suffrages et dont un des thèmes de campagne était le
non au passage du tramway par le centre ville.
Votre prédécesseur, Monsieur MERY avait lui aussi déclaré que le passage ne se ferait pas contre la
volonté du maire.
Vous comprendrez également que je ne peux sacrifier le coeur de ville de Noisy pour satisfaire les maires
de ROMAINVILLE et de MONTREUIL.
Quant aux concertations, il aurait été bon de présenter de la même manière les différents projets et
notamment le côté financier auquel vous êtes si attaché. Le dernier rapport du STIF montre que les
évaluations des expropriations dans la rue Anatole France n’ont jamais été faites et que dès lors la
comparaison du coût entre les deux tracés a été (volontairement ?) biaisée.
Je réitère mon opposition ferme et définitive au passage du tramway par la rue Jean Jaurès et demande
l’ouverture de l’étude par la Plaine Ouest (rue du Parc) avec un éventuel débranchement à BOBIGNY,
Place de la Libération.
Ayant pu observer que votre courrier du 16 novembre dernier à mon attention avait été repris par un blog
Noiséen, vous comprendrez aisément que le parallélisme des formes m’amènera, très probablement, à
dévoiler le contenu de nos échanges, ce que je déplore d’ailleurs sur le fond.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Vice-président, l’expression de mes considérations distinguées. »

lundi 28 janvier 2013

CURIEUX BLOG


Qu'est-ce que l'Office pour le Renouveau des Transports Franciliens ? Que cache cet organisme ??





Ça sent très fort le lobbying !!



Surtout quand on lit la réponse à notre commentaire !!

Que lit-on : " dans le projet il y a la transformation d'une autoroute et un gros travail de couture urbaine pour remplacer une saignée inutile puisque l'autoroute débouchait nulle part. Le coût du tramway ne doit pas être confondu avec les coûts des aménagements urbains."

 

"remplacement d'une autoroute inutile" : pourquoi ? par ce que scandaleusement elle n'a jamais été terminée et ce malgré l’investissement déja réalisé et ce apparemment par ce que le maire de l'époque s'est opposé à des expropriations impopulaires dans sa commune,

"ne pas confondre le coût du tramway avec celui des aménagements urbains" : cela veut dire qu'on fait passer le coût d'aménagement urbains à Montreuil sur le budget des transports  : c'est scandaleux !! de plus en période de crise est-ce nécessaire de dépenser des sommes astronomiques pour faire de la "couture urbaine" !!

 Ce qui est possible ailleurs doit être faisable à Noisy : non. Peu importe se qui se fait ailleurs : analysons seulement le cas de la rue Jean Jaurès et que l'on nous apporte des réponses concrètes à tous les problèmes posés. 

Et puis surtout à 16 km/h nous répétons que le tramway n'est pas un transport adapté à l'Ile de France même si un très fort lobbying a réussi à faire passer le tram comme l'outil indispensable du relookage urbain.



lundi 7 janvier 2013

Pour avoir des informations sur le projet de prolongement du tramway T1 de Noisy Le Sec à Val de Fontenay cliquer sur : 

TRAMNON